Quand l’histoire fait résonner l’actualité.
Ou
Un objet dans l’actualité
Le musée Charles Portal possède une canne de verre dont un exemplaire comparable a été donné par Monsieur Mur au musée du verre de Carmaux. Aussi l’avons-nous contacté et voici ses réponses qui nous permettent de parcourir l’histoire et même de nous projeter vers le futur…
« La canne qui est en illustration de ma contribution sur la “Verrerie de Carmaux” est un objet familial.
Je l’ai toujours vue dans le grenier de mes grands-parents paternel à Carmaux.
Cet objet a été élaboré par des ouvriers de l’usine de Carmaux.
Ces objets très fragiles ont difficilement traversé les moments de “gaieté” du départ vers les obligations militaires. Il en reste très peu.
Je souhaite que ces quelques mots aillent satisfaire une petite partie de vos interrogations. L’impact de la Verrerie de Carmaux dans notre région et dans le Bordelais mérite que l’on consacre un peu de temps à dépoussiérer son histoire, au-delà du syndicalisme et de la vie de Jean Jaurès. Carmaux, Albi et Gaillac, doivent beaucoup à cet outil de la révolution industrielle. Plus tard Mérignac et le vignoble Bordelais auquel il faut associer le commerce du rhum ont également profité de ce vecteur économique. Puis l’oubli.
Un enfant de Carmaux Alain Mur
L’ouvrage de Joan Wallach Scott “Les verriers de Carmaux” (histoire de la naissance d’un syndicalisme) FLAMMARION septembre1982 nous rapporte l’évolution du métier de verrier du XIII au XIX siècle.
De même, Jeanne Ramel-Cals écrit dans « Le Chevalier Cathare » page 65 dans les années 55’, en parlant de l’époque d’Henri VIII d’Angleterre où des « gens quittèrent l’Écosse pour les Causses, où ils restèrent et sont encore » : [Parfois, lors de ces festivités, à ces grandes gens de la Place et du Vallon, à leurs nobles invités, viennent se joindre des Gentilshommes-Verriers, établis depuis quelques temps ici et là… On les dit du Pays de Castres : Igounas, subreptices et entachés d’Hérésie ; on leur fait même des chansons :
« Gentils hommes de verre
« Marchez à pas comptés
« Si vous tombez par terre
« Adieu vos qualités »]
L’évolution de l’industrialisation a fait passer ce métier de “métier d’art” à “travail à la chaîne en usine”. Pour mémoire, il faut ainsi rappeler le spectacle « Ils ont tué Jaurès »
Monsieur Mur nous indique : L’histoire de la Verrerie de Carmaux est une belle illustration de l’accélération de la vie, économique et sociale, de notre nation en un peu plus d’un siècle.
C’est donc ce que nous allons essayer de développer et de marcher sur ces traces :
Depuis 1752 la famille toute puissante à Carmaux, de la noblesse, De Solages exploitait les mines de charbon mais aussi une usine de verre (Verrerie Royale) à deux fours en fonction alternativement, et une forge utilisant le charbon de la mine. Le droit de travail du verre était accordé par le Roi aux nobles ayant perdu leurs biens.
« La supériorité de revenus des verriers ne devrait pas étonner outre mesure, puisqu’ils étaient de noble lignée et probablement plus hautement qualifiés que les artisans ordinaires » Scoville (Warren C,1913/1969), Capitalism and French glassmaking 1640-1789, p75.
Les verriers appartenaient donc ainsi à une classe sociale plus élevée que les mineurs, avec des salaires plus élevés (*1), ayant aussi droit à l’appellation de « Sieur » dans les livres de comptes.
(*1) Il subsiste les bordereaux de salaires de la Verrerie royale pour les années 1810-1816 et 1835-1840.
La perte de liberté par transformation de l’objet de leur production a également transformé la position sociale des acteurs de cette production. Par contre, certaines traditions et usages, notamment en matière de formation, sont restées des temps nobles, dont la canne de verre aux conscrits en est un témoignage.
(Diamètre du pommeau 3,7cm ; longueur de la canne 96 cm)
L’arrivée du chemin de fer à Carmaux en 1864, sur demande de la société SOLAGES pour transporter le charbon de Carmaux à Albi puis Toulouse, a des conséquences notoires.
Si l’on suit le guide patrimonial de monsieur Mur : «… ma famille est passée par le Riols où, jusqu’à l’arrivée du chemin de fer à Lexos, elle tenait le Relai de Poste (vérifiable en mairie). Cet événement a contraint les hommes de cette lignée à aller offrir leurs services aux mines de Carmaux, compte tenu de leurs compétences en manière de gestion des chevaux. ».
En 1862, nouveau propriétaire ; Fernand Rességuier, transforme la verrerie en l’agrandissant et en la rapprochant de la gare.
« La canne est restée dans le grenier de la maison familiale où je suis né entre deux et trois générations : avenue de la Lande à Carmaux. Cette maison a été construite par mon arrière grand- père avant la guerre de 14 »
A Carmaux, le quartier des verriers s’établit autour des verreries et de la gare de chemin de fer. Le nombre de maisons de la rue de la Gare et de la rue de la Verrerie doubla en dix ans (1866-1876) ; le nombre de personnes vivant dans ces deux rues fit plus que doubler. De 1758 à 1849 ces vingt verriers firent augmenter la production de 200000 à 600000 bouteilles par an. Les bouteilles étaient vendues à Montauban, à Toulouse et à Bordeaux.
Le travail du verrier tel que le livre de Joan Wallach Scott nous le rapporte :
Le souffleur (ou maître ouvrier) était secondé par le grand garçon_[20/23ans], et le petit garçon (ou gamin) [12/15ans]. Les trois seuls ayant le titre de verrier.
Les aînés des « grands garçons » ajustaient la taille de l’ouverture de la canne et « écrémaient » le verre fondu pour en retirer les petites particules de sable ou de pierre responsables des imperfections dans les bouteilles finies. En outre, les apprentis participaient au soufflage des bouteilles. Le « gamin » plaçait la canne chauffée dans un pot rempli de verre fondu à travers une ouverture la latérale du four. Cette tâche, appelée le « cueillage » du verre, bien que moins difficile que celle de ses supérieurs, requérait tout de même du jeune garçon une certaine dextérité :
« Il plonge le bout de la canne dans le verre d’environ trois pouces, puis la retire et laisse refroidir un peu le verre. Pendant que le verre se refroidit, il tourne la canne sur elle-même, et fait rouler le verre sur la canne ; sans cette manœuvre le verre tomberait à terre. Puis il l’y replonge encore et la retire ; il refait la même chose, quatre, cinq ou six fois, selon que le verre est dur ou mol ; puis le grand garçon le prend et cueille le dernier coup. »
C’était ensuite le « grand garçon », généralement (mais parfois le souffleur lui-même), qui façonnait le verre et commençait à souffler la bouteille. Il fallait rapidité, précision et une grande coordination pour commencer à faire gonfler le verre, pour « faire la paraison » comme on disait : « Il pose la partie du cueillage qui est vers la main sur le tranchant du côté gauche du marbre » ; penche son corps vers le côté droit ; tourne la canne ; la tire vers lui ; tranche le verre jusqu’au bord de la canne ; puis le pose sur le plat du marbre ; sans pencher le corps ni vers un côté ni vers l’autre du marbre ; baisse la canne et le corps un peu vers la terre ; serre un peu le bout de la canne ou est le verre contre le marbre; roule sur elle le verre tranché en la tournant ; se lève tout droit ; pose le bout du verre sur le plat du marbre ; il a la canne à la bouche, tenue de la main droite vers la bouche, et, de la main gauche étendue, souffle en la tournant, et fait gonfler le verre ; lui fait prendre à peu près la forme d’un œuf…»
Cette phase terminée, le « grand garçon » portait alors la canne au four et la tournait rapidement pour réchauffer le verre. Lorsque le verre était assez chaud, il tendait la canne au souffleur, qui était seul qualifié pour achever l’opération.
« Le maître ouvrier… la souffle autant qu’il convient pour être mise dans le moule ; quand elle y est mise, il la pousse contre le fond du moule en la soufflant, et tournant toujours la canne jusqu’à ce qu’il voit la bouteille formée selon sa volonté. Alors il la retire du moule, la fait osciller, et par ce mouvement lui met le cul en haut. »
Ayant formé la bouteille, le souffleur, d’un geste, la retirait du bout de la canne et commençait à façonner l’extrémité du col.
« Il place la canne dans le crochet ; il la tient de la main gauche ; cependant, il prend la cordeline de la droite ; il en plonge le bout dans le verre, la retire et attache à l’extrémité du col de la bouteille le verre qui pend de la cordeline, tournant la canne jusqu’à ce que le fil de verre rencontre l’extrémité attachée : alors il les joint et, en retirant avec promptitude la cordeline, le fil de verre se sépare et rompt de lui-même. Il pose ensuite la bouteille dans l’ouvroir, il fait chauffer l’embouchure ; quand l’embouchure est chaude, il retire la bouteille, la porte au banc, il s’assied, prend le fer, il en donne du côté plat un ou deux coups contre l’embouchure. »
Avec un autre instrument, il arrondissait l’embouchure. La bouteille finie passait alors au « grand garçon », qui la passait au porteur, qui l’apportait au four à recuire.
Une équipe produisait habituellement cinquante-six bouteilles en une journée de douze heures, soit environ cinq bouteilles à l’heure.
Aussi faut-il savoir que la tradition, tenace chez les verriers, gérait le recrutement et l’avancement des hommes de l’atelier.
Les souffleurs chevronnés comme les débutants dans le métier allaient de verrerie en verrerie à la recherche de possibilités nouvelles, de salaires plus élevés et de conditions meilleures pour leurs fils et pour eux-mêmes. Ils restent dans un esprit de compagnonnage, puisqu’il est dit qu’ils travaillent de « minuit à midi *» (L’attrait d’un salaire plus élevé ne peut à lui seul expliquer la mobilité géographique des verriers puisque, en dépit du fait que les verriers de Carmaux restaient mieux payés que partout ailleurs en France entre 1862 et 1882, le mouvement de population était aussi fort à la verrerie Sainte-Clotilde que dans n’importe quelle autre ; pas plus que le taux élevé de mobilité ne contribua à égaliser les salaires.).
*Habituellement de « midi à minuit » mais en fonction de la température autour des fours je pense que l’on a inversé la formule.
M Mur souligne…. « Il convient de rappeler que le compagnonnage des verriers au début du XX siècle n’était plus de même nature que vers 1850. »
Les archives de la société montrent en outre qu’en 1817, sur les quatre souffleurs employés à la Verrerie royale, trois étaient fils de verriers venus s’établir à Carmaux autour de 1760. Bien que l’on eût formé beaucoup plus de « grands garçons » entre 1754 et 1817, seuls restaient les fils des maîtres artisans pour hériter de la place de leurs pères. Entre 1793 et 1850, vingt verriers se marièrent à Carmaux ; huit d’entre eux (soit 40%) étaient fils de verriers. Dans les premières décennies de l’administration de Rességuier, cette proportion recula notablement ; 11% seulement des verriers qui se sont mariés entre 1866 et 1975 étaient fils de verriers et venaient du Tarn, contre seulement 9% au cours de la décennie suivante. En outre, parmi les premiers verriers arrivés dans les années 1860, beaucoup étaient déjà mariés. Leur origine ne ressort donc pas d’estimation fondée sur les actes de mariage. De 1876 à 1885 les effectifs ouvriers sont plus conformes au premier schéma, prédominant dans la corporation.
Ce recul peut s’exprimer par le fait que Rességuier devait recruter des ouvriers le plus rapidement possible et admettait donc comme apprentis beaucoup plus de fils d’ouvriers de la région qu’il ne devait le faire par la suite.
Monsieur Mur le confirme par son histoire familiale « Arrivé sur place, certains ont pris d’autre voie d’activité, notamment celle de la verrerie pour “mieux gagner leur vie. C’est donc vers 1890 que l’un de mes ancêtres a reçu, au terme de son apprentissage, une canne de verre. »
Toutefois la mortalité des verriers était plus élevée ainsi que celle de leurs enfants en bas âge, ce qui peut paraître en contradiction avec leur niveau de vie et le nombre d’enfants de 50% inférieur à celui des mineurs. Les conditions des verriers se sont dégradés au cours des années et c’est ainsi que les verriers de Carmaux firent une longue grève en 1895*, soutenue par les chefs socialistes français, dont le plus en vue était Jean Jaurès. Cette grève eut pour résultat la fondation, en 1896 à Albi, d’une verrerie coopérative, la Verrerie ouvrière*.
*voir https://www.youtube.com/watch?v=BD0SgLlgDfY
Il était une fois, en 1994 : « Ils ont tué Jaurès ! » Ce spectacle-événement, a été créé à l’initiative de Paul Quilès, conçu et mis en scène par Claude Moreau et produit par l’association « Pays de Jaurès ».5200 spectateurs par soir, à l’occasion du 80ème anniversaire de la mort de Jaurès, sur le site minier de la Grande Découverte, à Carmaux du 1er au 8 Août 1994.
Auteur : Alain Decaux, texte écrit par Elsa Chaudun ; avec Bernard Pierre Donnadieu dans le rôle de Jaurès.
Monsieur MUR ajoute : « …par ailleurs le service militaire et la conscription avait également évolué. Selon les témoignages des anciens il était de tradition de donner, au début du XX siècle, aux jeunes gens partant pour le service militaire un objet, témoin de leur apprentissage, dite “canne de conscrit”.
Mais attention, selon Monsieur Gilbert Segas*, expert en cannes anciennes, les cannes en verre décorées des torsades filigranées avec d’autres couleurs telles que le rouge, le vert, le jaune ou le noir ne sont pas des cannes de conscrits.
D’autre part, de nombreux apprentis ont réalisé des cannes en verre filé ou soufflé. Ces ouvrages spécifiques sont des « bousillés », des objets pour lesquels on « bousillait » un peu de pâte car le résultat était souvent maladroit et invendable.
De plus, il y a eu un nombre très important de cannes en verre réalisées dans toutes les manufactures de verre de France. Elles étaient offertes aux bons clients comme aujourd’hui on offre un cadeau publicitaire. En outre, ces cannes étaient des objets peu onéreux que les visiteurs achetaient comme souvenir après leur visite de la manufacture.
Il existe de 3 types de cannes de conscrit :
Lorsqu’elle est en verre, elle arbore les couleurs patriotiques « bleu-blanc-rouge », grâce à un décor torsadé ou droit inclus dans le verre (La plus souvent en verre, rarement en opaline) peut être unie, mais elle est souvent torsadée dans la masse.
-en verre creux ou évidé
-en verre plein
-en bois (Lorsqu’ elle est en bois, la canne porte des lignes torses bleues, blanches, rouges peintes s’enroulant le long du fût).
Certaines cannes sont donc totalement évidées, ainsi que leur pommeau rond.
Pourquoi sont-elles creuses ?
Parce qu’elles contenaient un alcool, une liqueur ou de l’eau de vie. La canne était hermétique car elle était fermée par un bouchon recouvert de cire. Pour boire le contenu de la bouteille, il fallait casser l’opercule de cire et parfois le bout de la canne se rompait. Le petit cérémonial qui entoure ce type de canne est très symbolique. Cette petite réserve d’alcool était destinée à fêter « la quille », comprenez le retour définitif du service militaire, ce qui supposait de revenir en vie.
Le contenu de la canne était alors bu avec la famille et les amis et la canne cassée, symbole de la fin de sa vie de garçon.
Ce type de canne en verre soufflé est parfois trouvé en excellent état. C’est donc que le soldat n’est pas revenu de la guerre. Il n’est donc malheureusement pas rare de trouver des cannes entières.
En ce qui concerne les cannes pleines qui ont la forme des cannes de marche à poignée courbe.
Le rituel est semble-t-il un peu différent. La tradition veut qu’elles aient été cassées si le conscrit ne revient pas. Les tronçons de canne étaient distribués aux amis et la famille en guise de souvenir. Il était de coutume que la canne reste à la maison durant le temps du service.
*Monsieur Gilbert Segas, expert en cannes anciennes, a fourni les précieuses informations sur le sujet.
Histoire de la conscription
En France, dans la foulée de la Révolution de 1789 la « conscription universelle et obligatoire » est instaurée. Considérée comme le texte fondateur du service national, mais, en matière de conscription, les conséquences ne furent pas immédiatement perçues. En ne se fondant pas sur un recensement des jeunes gens et en ne leur faisant pas l’obligation de servir, les levées en masse décidées par la Législative et la Convention de l’an II (22 septembre 1793 au 21 septembre 1794), conservaient un caractère archaïque. La conscription fut instituée en date du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798), la loi, instituant un service militaire obligatoire permanent porte les noms du général Jourdan et du député Pierre Delbrel, Cette loi améliore, en fait, des systèmes déjà existants sous la monarchie. “Tout Français est soldat et se doit à la défense de sa patrie” précise l’article 1 de cette loi, qui permettra notamment d’alimenter les armées napoléoniennes jusqu’en 1815.
Par contre, le principe du tirage au sort est institué en 1804 par un décret de Napoléon. Les conscrits sont désignés parmi les célibataires ou les veufs sans enfants, âgés de 20 à 25 ans et mesurant au moins 1,54 m (soit environ le tiers des hommes éligibles)
La conscription, abolie par la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814, dans la loi conserve une formulation ambiguë (article 12 : « La conscription est abolie. Le mode de recrutement de l’armée de terre et de mer est déterminé par une loi ») entre 1815 et 1905, des restrictions furent apportées à son principe. Elles avaient été imposées par divers groupes sociaux hostiles à l’obligation pour tous de servir. Malgré la campagne d’Italie (1859).
Mais après la guerre franco-prussienne de 1870, le 27 juillet 1872, loi Cissey rend le service national obligatoire. Il dure 5 ans ou, de 6 mois à 1 an, toujours selon la méthode du tirage au sort.
15 juillet 1889 : loi Freycinet, dite des curés « sac au dos ». Suppression des dispenses aux enseignants, aux élèves des grandes écoles et aux séminaristes ; le service passe de cinq ans à trois ans.
Le 22 février 1996, le Président de la République Jacques Chirac annonce sa décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national obligatoire. La loi no97-1019 du 28 octobre 1997 entérine cette suspension. Cette annonce sera suivie d’effet après 1998.
Ainsi la conscription et le service militaire ont connu plusieurs formes depuis la Révolution. Ce dernier était théoriquement « universel et égalitaire », mais n’était en réalité obligatoire que pour les hommes.
La conscription se borne à une journée obligatoire de sensibilisation à la défense et à la citoyenneté est créée à la place, la JAPD, aujourd’hui appelée JDC (Journée Défense et Citoyenneté).
Annie Crépin, Histoire de la conscription, Paris, Gallimard, coll. “Folio Histoire” .
Toutefois, par ces temps actuels, je ne sais si la canne de verre de notre musée ne sera pas prétexte à faire des émules * !
Em * Message du 04 :34 – 18 mars 2017 manuel Macron Compte certifié @ EmmanuelMacron
Espérons, que nous marcherons sans la casser ! De toute manière, cette canne-là, restera dans les vitrines du Musée !
Voici pour comparaison les cannes du musée de la verrerie à Carmaux
Merci à Madame Adriana Lopusna (Régisseur des collections du musée/Centre d’art du verre de la communauté de communes Carmausin-Ségala.) pour ces documents.